Philippe Kenel
Au revoir Elie Wiesel
Trois jours après la libération de Buchenwald, je tombai très malade : un empoisonnement. Je fus transféré à l’hôpital et passai deux semaines entre la vie et la mort.
Un jour je pus me lever, après avoir rassemblé toutes mes forces. Je voulais me voir dans le miroir qui était suspendu au mur d’en face. Je ne m’étais plus vu depuis le ghetto.
Du fond du miroir, un cadavre me contemplait.
Son regard dans mes yeux ne me quitte plus. »
La Nuit, Elie Wiesel
Le plus bel hommage que nous pouvons rendre à Elie Wiesel est de perpétuer le travail de mémoire concernant la Shoah, de lutter contre le racisme et l’antisémitisme ainsi que pour la paix et les droits de l’homme, causes pour lesquelles il a tant œuvré.